L'essai avait été concluant. Alors cette intersaison, c'est une nouvelle fois dans la vallée du Vicdessos, en Ariège, que l'USC XV a effectué son stage de cohésion avant d'entamer, lundi prochain , la dernière ligne droite avant l'ouverture du championnat.
La scène a de quoi surprendre. Une séance récupération dans les eaux froides, limites glacées du Sarleix, pour les quelques joueurs, les plus téméraires, de l'US Carcassonne. Le tout au pied du massif du Montcalm, dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises à 720 m d'altitude. Une invitation lancée par le flancker, aussi trublion que potache, Franck Teyssier, au sortir d'une séance de rugby, menée de sa voix autoritaire par le manager Christian Gajan, sur le terrain synthétique du complexe sportif de la petite station ariégeoise et, alors qu'il tombait des trombes d'eau à Carcassonne, sous le radieux soleil ariégeois d'Auzat, mercredi matin. Un appel à la récupération, relayée de voix de maître, par le doyen du groupe, le pilier droit Mohamed Ben Bouhout, toujours d'ailleurs dans les bons coups. «En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées», lance depuis les eaux froides, limites glacées, celui à qui l'USC devrait proposer, dans les prochains jours, un contrat de joker coupe du Monde pour remplacer l'international roumain de Carcassonne, Andréi Ursache. Une scène cocasse sous le regard amusé du réservé 2e ligne François Tisseau qui préfère dominer la situation depuis les soubassements du pont qui enjambe le Sarleix.
Comme lors de l'intersaison dernière, les Carcassonnais avaient choisi l'Ariège et sa vallée du Vicdessos pour leur traditionnel stage de cohésion. Un rendez-vous incontournable de l'avant-saison, prélude à la dernière ligne droite avant l'ouverture du championnat, pour intégrer les nouvelles recrues qui, comme bien d'autres avant elles, ont pu découvrir, au cours d'une des soirées, le fabuleux talent de Franck Teyssier. Son art consommé du maniement du ciseau pour des coupes aussi amusantes pour certaines que ridicules pour d'autres mais toujours réalisées sans intention de blesser et toujours acceptés par les bizuths. Un cérémonial que le manager carcassonnais n'a jamais interdit même s'il n'a jamais apprécié. Tradition carcassonnaise oblige.
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